Vous avez probablement lu les articles sur la décision de Google de rendre la recherche de biens immobiliers via Google Maps un peu moins obscure.
Ce matin, vous avez lu l’annonce de Chrome OS, qui ressemble pour beaucoup à la pierre qui pourrait frapper Microsoft juste entre les deux yeux.
Ces deux annonces soulignent quelque chose que je crois depuis longtemps à propos de Google : Que comme AOL, Microsoft et Yahoo ! avant lui, ils ne perturberont jamais vraiment le secteur de l’immobilier, ou ne réconcilieront pas ses incongruités, avec un jeu spécifique à l’industrie.
Mais Google est, et continuera d’être, le plus grand moteur extérieur d’innovation technologique pour les courtiers et agents immobiliers.
Pourquoi l’immobilier ne devrait pas s’inquiéter de Google
Comme des professionnels l’ont souligné, l' »amélioration » apportée à la recherche immobilière sur Google est soit incrémentale, soit triviale, selon la façon dont on la regarde.
Du point de vue de l’utilisateur final, il n’y a rien ici qui ne puisse être fait plus facilement sur une centaine de sites de recherche spécifiques à l’immobilier.
Deuxièmement, Google est peut-être un léviathan, mais ce n’est pas une bête insensée. Si la société a jamais construit une propriété immobilière pleinement réalisée et l’a soutenu avec un muscle de distribution sérieux, ils risqueraient d’innombrables partenariats dans notre industrie liée à l’API Google Maps ou des accords pour envoyer des listes à Google Base comme il existe aujourd’hui.
Troisièmement, il n’y a rien de particulièrement propice à l’immobilier en ligne en ce moment. Presque tout le monde perd de l’argent, et aucun des leaders de la catégorie ne fait de bruit sur les revenus, et encore moins sur la rentabilité.
MSN et Yahoo ! apparaissent dans les classements mensuels de trafic, mais qu’en est-il ? Jeter des produits peu inspirants devant des audiences massives peut faire grimper vos uniques, mais ce n’est pas exactement séduisant.
Pour Google, il y a de plus gros – et, d’un point de vue commercial, de meilleurs – poissons à frire.
Je peux me tromper, mais ne vous attendez pas à un grand mouvement immobilier de Google de sitôt.
Pourquoi Google continuera à alimenter l’innovation à l’intérieur de l’immobilier
Il y a cent façons dont Google a fait progresser l’innovation immobilière indirectement.
On peut dire que la naissance du Web 2.0 dans l’immobilier a été déclenchée par l’API Google Maps.
Adwords a démocratisé la publicité immobilière en permettant aux agents et aux petits courtiers férus de technologie d’avoir une longueur d’avance tandis que les grands acteurs continuaient à pelleter de l’argent dans la fosse de goudron des journaux. Par la suite, le jeu s’est encombré – et a coûté cher – mais il a changé, et de beaucoup.
Google Apps a libéré des centaines de sociétés de courtage du nœud coulant CAT-5 qui les liait depuis trop longtemps à des budgets informatiques désastreux et à des vendeurs manquant de ressources.
Street View – qui me donne encore parfois la chair de poule – a néanmoins racheté presque à lui seul les défaillances des courtiers et des agents qui s’obstinent à laisser tomber la balle pour commercialiser correctement leurs inscriptions.
Et pour l’avenir ?
Presque personne dans notre espace n’a pris note de Google Wave, dont le potentiel collaboratif devrait faire frissonner les fournisseurs de logiciels immobiliers partout (et donner un frisson d’excitation aux praticiens avisés).
Les petites choses continuent à venir aussi : Pas plus tard qu’hier, la société a annoncé un nouveau gadget Google Maps qui rend super facile l’intégration d’indications vers un lieu (une annonce, par exemple) sur un site Web ou un blog.
Il y a beaucoup plus : Latitude, Gears, et une foule d’autres projets de Google qui auront un impact sur l’immobilier. Certains vont s’estomper, d’autres vont prospérer. Mais ils ne cesseront pas d’arriver.
Google ceci, Google cela
Donc gardez un œil sur Chrome OS. Il pourrait changer votre façon d’utiliser un ordinateur. Et faites-vous une idée de l’ensemble des offres de Google. Il y en a beaucoup.
Mais ne vous inquiétez pas pour l’immobilier de Google.
