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Crédit immobilier : des taux compétitifs mais sous conditions ?

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Malgré la crise sanitaire, les crédits immobiliers se relancent mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Alors que certains obtiennent des prêts sans trop de difficultés, pour la majorité des futurs acheteurs c’est une autre paire de manches. On vous dit tout sur la santé des crédits immobiliers et vous allez voir que selon les configurations tout le monde ne peut pas profiter de taux attractifs…

Des taux relativement bas mais ce n’est pas facile pour autant

Avant de chercher à savoir quelle banque propose le meilleur taux immobilier un tour d’horizon s’impose. Les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont légèrement baissé ces dernières semaines mais ce n’est pas non plus synonyme d’envolée. Autrement dit, cela ne signifie pas que votre projet d’acquisition sera validé. Les dossiers de crédit n’ont jamais été autant refusés !
Baisse importante des revenus, chômage partiel, secteurs d’activité très impactés par les restrictions gouvernementales (restauration, hôtellerie ou encore évènementiel)… La situation économique des français se complique et de nombreux projets d’achat immobilier sont mis en stand by.
Malgré des prêts longue durée (20 ans, 25 ans…) les établissements bancaires sont encore frileux à l’idée d’accompagner les primo accédants dans leur projet immobilier.

Les banques restent vigilantes

Alors que les emprunteurs qui perçoivent de hauts revenus semblent bénéficier de taux intéressants (entre 0,70% et 1,05% selon le courtier Pretto), une autre partie des demandeurs voient leur dossier refusé. La raison ? Les banques qui font preuve de prudence face aux incertitudes économiques actuelles. Quels sont les secteurs d’activité les plus touchés par la crise ? Y aura-t-il une hausse des licenciements ? Autant de doutes qui persistent et qui mènent les établissements financiers à se montrer alertes.
Les conditions d’octroi sont resserrées et les refus des banques sont en augmentation. Environ deux fois supérieurs par rapport à l’année 2019. Le décor est planté : les primo accédants sont les plus touchés par ces répercussions économiques.

Comment mettre toutes les chances de son côté pour obtenir un prêt ?

Au vu de la situation actuelle, les banques deviennent davantage exigeantes en matière d’apport. Environ 10% d’apport serait demandé pour financer votre projet immobilier, au moins de quoi couvrir les montants liés aux frais de notaire et aux diverses garanties. C’est désormais systématique. Certaines banques demandent même à ce que vous ayez une épargne résiduelle d’un certain montant afin de s’assurer que vous puissiez faire face aux imprévus en cas de pépin.
Pour mettre toutes les chances de leur côté, certains futurs acquéreurs demandent à leur(s) famille(s) une aide financière pour augmenter l’apport dans le but de ne pas recevoir un nouveau refus.

Par ailleurs, des banques mutualistes sont moins intransigeantes pour ce qui est de l’apport mais sous certaines conditions. Les individus justifiant une gestion de leurs ressources financières raisonnable et saine, ayant moins de 35 ans et possédant un peu d’argent placé, pourraient voir leur demande d’emprunt acceptée. C’est au cas par cas et malgré des taux faibles il a rarement été aussi difficile de contracter un prêt immobilier…
Même si les organismes financiers encouragent les français à investir dans leur projet d’achat, la réalité est toute autre. La vulnérabilité financière actuelle entraîne de nombreux refus bien que les taux d’intérêt soient canons !