Pendant la période de confinement, beaucoup de particuliers et de professionnels du secteur immobilier se sont interrogés sur la façon dont le marché fonctionnera lors du déconfinement. Actuellement, même si la vie semble avoir repris son cours, il est encore trop tôt pour mesurer les conséquences de cette crise sur le secteur immobilier.
Post-confinement : faut-il vendre son bien immobilier ?
Au fur et à mesure que le déconfinement s’opère, le marché immobilier redémarre progressivement. Dans les zones tendues (voir comment résilier le bail en zone tendue ) telles que Paris et l’Île-de-France en général, les observations prouvent que le marché reprend relativement bien. Par contre, dans les zones moins fréquentées, la reprise des activités du secteur, aussi bien dans le neuf comme dans l’ancien, risque d’être un peu plus longue.
Il est important de garder à l’esprit que la mise à l’arrêt des transactions immobilières suite à la propagation du coronavirus a créé un bouleversement important.
Par conséquent, si vous résidez dans la région Nouvelle-Aquitaine, il est nécessaire de recourir aux services d’une agence conseil en immobilier d’entreprise à Bordeaux telle que Consultimo pour la vente de votre bien. Ces professionnels de l’immobilier peuvent également proposer leurs services pour toute transaction liée à la vente ou l’achat d’un bureau, appartement, local d’activité, entrepôt, local commercial…
Estimer correctement son bien immobilier
Compte tenu de la conjoncture, il est évident qu’il convient de réaliser l’estimation la plus fiable possible de son bien immobilier. Les effets d’une crise telle que celle provoquée par la propagation de la Covid-19 sont générateurs de nombreuses incertitudes d’ordre social, sanitaire, politique et surtout économique.
Dans un tel contexte, si vous désirez vendre votre bien, il est vivement conseillé d’élaborer une stratégie de vente immobilière infaillible. Dans ce schéma, une annonce immobilière publiée trop longtemps sur une plateforme dédiée n’attirera plus les potentiels acquéreurs.
Sachez qu’un temps important de publication insinue (à tort ou non) un défaut sur le bien mis en vente. Alors, dès lors qu’un soupçon de défaut pèse sur votre maison ou votre appartement, les acquéreurs potentiels ne sont plus intéressés et vous risquez de devoir diminuer considérablement le prix de vente. Il est donc important de bien fixer votre prix de mise en vente dès le départ.
Vente de bien immobilier : des visites virtuelles en lieu et place des rencontres physiques
Même si nous sommes en déconfinement, le virus n’a pas disparu pour autant. En conséquence, la limitation des contacts physiques (distanciation sociale) est toujours d’actualité pour éviter la propagation.
Outre l’avantage sanitaire des visites virtuelles – puisque vous ne rencontrez pas physiquement les acquéreurs -, elles vous permettent aussi de déterminer rapidement les acheteurs potentiels, qui désirent vraiment acquérir votre bien, de ceux qui n’éprouvent aucun intérêt pour votre logement.
Pour réaliser des visites virtuelles, différentes solutions s’offrent à vous. Il est possible de les effectuer grâce à la caméra de votre téléphone, ou en téléchargeant des applications dédiées. Sachez qu’une vidéo réalisée avec votre smartphone est adéquate pour présenter votre bien, mais n’aura jamais le même rendu qu’une visite en ligne bien orchestrée avec des outils professionnels.
Lors d’une visite immobilière online, les acheteurs peuvent se déplacer dans l’ensemble du logement tout en ayant un plan et une coupe du bien pour bien cerner sa disposition, voire y prévoir des changements.
De fait, une visite virtuelle 3D offre le net avantage aux clients d’inspecter toutes les pièces de la maison sous plusieurs angles. La bonne réalisation d’une visite virtuelle augmentera donc votre crédibilité aux yeux des acquéreurs.
Ne réaliser que des visites physiques nécessaires pour la vente du bien immobilier
Grâce aux visites virtuelles, vous pourrez facilement éliminer les acquéreurs non fiables. Cependant, il faudra forcément rencontrer les personnes qui veulent vraiment acheter votre habitation.
Ainsi, une fois toutes les étapes réalisées (visite virtuelle, entretien téléphonique et précision sur le financement), vous pourrez gagner du temps et limiter les visites du bien aux personnes strictement intéressées, en vue de vous protéger contre les risques sanitaires.
Période post-confinement : faut-il acheter un bien immobilier ?
Si vous cherchez à acquérir un logement pendant l’après-confinement, vous devrez d’abord vous intéresser à l’impact de la crise sanitaire sur le prix de l’immobilier et sur le taux des crédits immobiliers.
De fait, les blocages administratifs remarqués lors du confinement, le comportement des organismes bancaires et les conséquences financières de l’arrêt des activités pendant plusieurs semaines auront certainement un impact sur les coûts à venir.
Cependant, il est difficile de déterminer avec précision l’effet de la crise. Il existe encore de nombreuses inconnues et c’est en fonction d’elles que les lignes bougeront.
Il est important de savoir que dans un tel contexte, les acquéreurs ne laissent pas tomber leur projet d’achat immobilier, mais préfèrent attendre quelques semaines ou quelques mois avant de le mettre en œuvre.
Selon certaines estimations réalisées par les professionnels du secteur immobilier, les acheteurs pourront constater une baisse des tarifs de l’ordre de 10 %. Toutefois, il faudra s’attendre à des négociations plus rudes et plus longues avec les vendeurs afin de trouver un point d’entente.
Par ailleurs, si vous comptez acheter un bien dans les zones tendues énoncées ci-dessus, n’espérez pas trop une réduction des prix. Il est fort probable qu’ils soient les mêmes qu’avant le début de la crise en mars. En revanche, les prix sont susceptibles de reculer dans les secteurs ruraux et peu tendus avant la crise.
Gardez aussi à l’esprit que les vendeurs pressés de céder leur bien immobilier pour des raisons familiales et impératives telles qu’un mariage, un divorce, un déménagement, etc., seront plus aptes à vendre au cours de cette période. La vraie tendance sur les prix pourra donc s’observer à partir du mois de septembre.
Si vous avez un projet d’achat immobilier au cours de la période post-confinement, ne vous lancez pas trop tôt ; patientez encore un peu pour être vraiment fixé sur le coût d’acquisition.
Taux pour les crédits immobiliers : le point sur les nouvelles mesures
Sachez que les organismes bancaires, qui avaient déjà commencé à durcir les conditions liées aux prêts immobiliers avant le début de la crise sanitaire, pourraient accentuer cette tendance pendant le post-confinement.
Plusieurs facteurs, notamment la politique monétaire mise en place par la Banque Centrale Européenne, devraient jouer en faveur d’une augmentation, quoique modérée, des taux du crédit immobilier. En effet, les taux directeurs seront maintenus à un niveau vraiment bas durant les mois prochains. Ce qui devrait obliger les banques à consentir un effort particulier pour redémarrer leur activité.
Étant donné que les prêts immobiliers demeurent le principal produit d’appel des organismes bancaires, il est possible que l’on assiste prochainement à une hausse maîtrisée des taux, qui pourraient passer d’un intervalle de 1 % – 1,50 % à un nouvel intervalle de 1,50 % – 1,90 % dans les mois à venir.