L’annonce de l’iPhone cette semaine conforte ma conviction que les sites Web immobiliers tels que nous les connaissons sont une plate-forme héritée.
L’appareil de poche sera le lieu de l’innovation technologique immobilière dans les années à venir.
Les « limitations » inhérentes au petit écran sont en fait libératrices pour les personnes qui comptent : Les utilisateurs finaux. Ce sont les personnes trop souvent obligées de s’échiner à travers une salade hachée de liens, de pieds de page et de contenus gratuits servis par des équipes produits obsédées par le SEO. Le petit écran concentre l’esprit du développeur et oblige à une meilleure expérience.
Et, pour l’instant, la plateforme mobile est relativement exempte de publicités. Cela change rapidement, mais même lorsque la publicité mobile arrivera à maturité, elle sera probablement moins perturbatrice que ce que les utilisateurs ont appris à attendre sur le grand écran. Les premières données suggèrent qu’elles pourraient même être plus efficaces.
Plus important encore, l’expérience est portable, ce qui est parfaitement adapté à l’immobilier.
Mais vous pouvez vous demander : » Qu’en est-il des visites virtuelles, ou des grandes photos haute résolution – le petit écran ne va-t-il pas limiter ma capacité à commercialiser les annonces ? «
Voici un secret : donnez un bon prix à une annonce. Prenez une douzaine de photos bien composées. Mettez-la dans le MLS. Elle se vendra.
Le petit écran est un écran suffisant.
Les détails
Considérez ces caractéristiques de l’Iphone :
1. Conscience de la localisation dans le navigateur Safari. Cela signifie que vous n’avez même pas besoin d’utiliser une application iPhone pour que du contenu – peut-être des annonces – vous soit servi en fonction de votre emplacement. À l’heure actuelle, de nombreux sites immobiliers vous proposent des annonces en fonction de votre adresse IP, qui est un moyen notoirement imprécis de déterminer votre emplacement. Un navigateur conscient de l’emplacement améliore considérablement le ciblage de l’emplacement.
2. Capture, édition et publication de vidéos. Il y a un an, tout le monde s’extasiait devant les caméras Flip. Le problème, c’est qu’elles étaient plutôt nulles. Et c’était encore un autre appareil qu’il fallait trimballer, puis brancher sur un autre appareil connecté au Web pour le publier. Aujourd’hui, les utilisateurs peuvent prendre des vidéos de haute qualité, les éditer et les envoyer par e-mail ou par texte en cliquant sur un bouton. Ou bien la vidéo peut être envoyée sur YouTube directement à partir de l’appareil. Oubliez un instant comment cela pourrait être utilisé par les agents immobiliers ; pensez à la façon dont les acheteurs pourront documenter et partager leur recherche de maison.
3. Vitesse. La navigation mobile – même sur les réseaux 3G » haut débit » – reste relativement lente. Les applications mobiles accrochent également plus que celles qui fonctionnent sur le bureau. Mais l’augmentation de la vitesse annoncée pour le 3G S est une indication que les mêmes progrès en matière de mémoire et de puissance de traitement que nous avons vus sur les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables au cours de la dernière décennie sont en train d’arriver sur le téléphone. L’expérience utilisateur ne pourra que s’enrichir en conséquence.
Bien sûr, même avec près de 40 millions d’iPhone et d’iPod touch vendus à ce jour, l’histoire du mobile ne commence et ne finit guère avec Apple. Mais je pense que l’on peut supposer sans risque de se tromper que de nombreuses fonctionnalités de ce nouvel iPhone apparaîtront d’une manière ou d’une autre sur la plate-forme mobile d’ici un an ou deux.
Avons-nous besoin de plus de sites web immobiliers ? Peut-être pas.
Est-ce que nous avons encore besoin d’un meilleur moyen de trouver un endroit où vivre ? Définitivement.
Le petit écran est l’endroit où cette meilleure façon se trouve.
